Un éditeur de musique, c’est quoi ?
Quand on est artiste, on cherche avant tout à faire de la musique. Mais quand on veut aller plus loin, on cherche aussi à se faire connaître, à atteindre un public et se produire en concert. Un éditeur sert exactement à répondre à ce besoin : promouvoir l’œuvre d’un artiste par tous les moyens possibles, pour la diffuser au plus grand nombre, la faire connaître et créer de l’audience, afin de le porter le plus loin possible, et enfin gérer tout l’aspect administratif suite à la génération de revenus liés la diffusion de mes chansons.
« Le rôle d’un éditeur est de promouvoir et de défendre les intérêts des artistes signés chez nous ». Dani JELASSI, président d’Angeli Visions.
Un éditeur, pour quoi faire et où le trouver ?
Maintenant que l’on a défini globalement le rôle d’un éditeur, on peut se demander comment cela se passe dans la réalité pour l’artiste ?
Tout d’abord, il convient d’envoyer ta bande démo à un éditeur, ou tenter de le rencontrer (si ce n’est pas lui qui vient à toi). L’éditeur va, suite à un échange sur ton projet, déterminer si oui ou non il pourra collaborer avec toi. Mais si ses conclusions ne te sont pas favorables, ne te décourage pas trop vite.
Conseil : lors du choix de l’éditeur, si tu n’as pas une large ‘fanbase’ (communauté de fans), ne va pas vers les gros poissons de l’industrie musicale (du type Universal, Sony, Warner…). Tu vas perdre ton temps car ils collaborent déjà avec beaucoup d’artistes, et tes oeuvres risquent de ne pas être auditionnées en raison du très grand flux de propositions qu’ils ont à traiter. En clair, tu risques d’être noyé dans la masse…
Il est préférable de se tourner vers de plus petits éditeurs, n’ayant pas forcément un catalogue conséquent, et qui seront donc plus disposés à écouter sérieusement ce que tu fais et potentiellement te proposer un partenariat intéressant.
Pour trouver un éditeur, tu peux te rendre sur le répertoire de la SACEM ici, ou bien consulter la liste des adhérents de la CSDEM (le syndicat des éditeurs de musique) en cliquant ici (liste non exhaustive).
De manière générale, le lien qui relie un artiste à un éditeur s’établit sous la forme d’un contrat (contrat de cession d’édition). L’auteur cède une partie de ses droits pour le service qu’il lui rend : comme lui permettre d’être visible dans l’océan gigantesque que représente l’offre musicale.
Ainsi le droit d’auteur, propriété intellectuelle inaliénable de l’auteur, se voit automatiquement divisé entre les parties quand les oeuvres sont diffusées et identifiées par les OGC (organismes de gestion collective, comme la Sacem par exemple), selon ce qui est stipulé dans le contrat. Autrement dit, à chaque fois qu’il est question de l’utilisation de tes oeuvres, le droit d’auteur est légalement impliqué, et donc soumis aux conditions de répartition figurant sur le contrat qui t’unit à l’éditeur.
Quels sont les avantages de signer avec un éditeur de musique ?
Comme tu l’auras peut-être compris, trouver sa place dans le monde de la musique, ouvrir de plus grandes perspectives de carrière et se permettre d’avoir de nouveaux auditeurs quand on est un artiste sans compétences spécifiques dans la diffusion, sans connaissances ni réseau, s’avère complexe, voire impossible. En tous cas, très insuffisant en comparaison avec ce que peut proposer un éditeur.
Le savoir-faire d’un éditeur est quelque chose de très spécifique, et ce n’est pas pour rien que la plupart des grands artistes y ont recours. Car ce n’est pas en soi l’activité majeure d’un artiste, qui est simplement de faire de la musique (c’est déjà pas mal..!). L’éditeur se revendique d’être celui qui sera le garant de la visibilité et de la juste rémunération de l’exploitation des œuvres.
Tu peux être un grand artiste, singulier, original, talentueux… Si personne n’est là pour le montrer au monde et te sortir de l’ombre, tu ne seras jamais entendu, et personne ne le saura. Tu pourras toujours diffuser autour de toi, mais ton périmètre d’audience restera restreint. Si en plus, tu n’y connais pas grand chose aux lois et à tout l’aspect juridique ayant trait à la propriété intellectuelle, tu risques d’aller toquer aux mauvaises portes, voire parfois sous-estimer tes droits.
L’éditeur ouvre un plus grand champ des possibles, et c’est toujours une bonne idée que de solliciter son aide pour une expertise que tu n’as pas, et qui pourra se révéler à terme être un très bon choix stratégique pour la diffusion de tes œuvres.
En cela, l’éditeur reste un acteur majeur de ta notoriété d’artiste.
Le second avantage est d’ordre financier : en effet, un artiste aura forcément un impact plus important aux oreilles des auditeurs s’il est aidé par un éditeur, qui pourra lui faire profiter de son réseau, de son expertise administrative et juridique et surtout faire valoir au mieux ses droits (exemple : dans le suivi et la gestion de tes droits auprès d’organismes comme la Sacem ou la Spedidam).
Le tracking : outil indispensable de l’éditeur.
L’éditeur va faire le précieux travail de suivre l’ensemble des médias (radio, plateforme streaming, publicité, télévision…), afin de recenser la diffusion des oeuvres des artistes qu’il porte, et ainsi générer des revenus justes pour l’artiste (et pour l’éditeur, selon les termes du contrat). Ainsi, l’artiste est promu, et des revenus réels (appelés redevances) sont dégagés de ce travail.
L’éditeur, représentant de l’artiste dans tous les aspects de sa carrière
Au-delà de la diffusion de l’artiste, un éditeur peut se positionner en conseiller de l’artiste, selon les opportunités qu’il rencontre. Un contrat de co-production avec d’autres artistes ou de professionnels de la musique (tourneurs, manageurs…), une représentation de ses intérêts à l’étranger… Il existe plein de situations dans lesquelles l’éditeur peut guider l’artiste afin qu’il oriente au mieux ses choix.
Ok, il me faut un éditeur ! Comment cela se concrétise ?
J’ai voulu à travers cet article te familiariser avec ce qu’est un éditeur, te décrire son rôle et son utilité pour toi.
Je peux donc te parler maintenant d’Angeli Visions qui est lui-même un éditeur. Ils pourraient potentiellement correspondre à ta recherche…
Mais pas de promotion hâtive ici ! Comme je te l’ai dit plus haut, un artiste et un éditeur ne sont pas forcément disposés à travailler ensemble et ce pour plusieurs raisons : un projet trop lourd financièrement l’éditeur (trop d’artistes intervenants, un projet s’intégrant dans un décor volumineux par exemple…), un style qui ne colle pas forcément à son esthétique (et ça c’est très subjectif). Encore une fois, il ne faut pas s’arrêter à la réponse d’un seul éditeur, car cela ne sous-entend aucunement que tu ne fais pas du bon travail, il faut simplement que tu t’attendes à rencontrer des gens qui ne partagent pas ta sensibilité musicale, ou qui ne sont pas prêts à te suivre. Cela ne doit pas être un frein à ton ambition ;).
C’est pourquoi je te suggère, si tu es toujours dans l’optique de chercher un éditeur, de contacter Dani JELASSI, président d’Angeli Visions, juste ici. Cela te permettra d’échanger avec lui et pourquoi pas avoir l’opportunité de porter ton projet ! Car si vos deux univers se rencontrent et qu’il pense avoir les moyens de t’accompagner, alors tu auras peut-être trouvé auprès de cette maison de disque, le partenaire qui te correspond ! Et si ce n’est pas chez Angeli Visions que tu trouves de quoi avancer dans ta démarche, il est indispensable de garder l’envie de continuer et de chercher un autre éditeur plus proche de ta musique et plus à même de t’aider à évoluer!
Enfin, j’espère que cet article t’aura éclairé sur ce que représente un éditeur et comment il peut t’aider en tant qu’artiste et je t’invite à découvrir les particularités d’Angeli Visions dans cet article.
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Ciao l’artiste!